L'impact des bâtiments sur l'environnement :
Les habitations et les bureaux, ce sont : - 43 % de la consommation de l'énergie - 25 % des rejets de CO2
Etat du parc résidentiel français : (en KWh/m².an d'énergie primaire pour les besoins de chauffage et de climatisation)
- Parc résidentiel français antérieur à 2000 : entre 150 et 450 KWh/m².an - Bâtiments neufs conformes à la RT 2000 : entre 115 et 300 KWh/m².an - Réhabilitation « basse énergie » : entre 45 et 75 KWh/m².an - Bâtiments neuf « basse énergie » : 40 KWh/m².an - Bâtiments neuf « très basse énergie » : environ 15 KWh/m².an
Enjeux thermiques et conception bioclimatique :
En réhabilitation : Diviser par trois à huit les besoins de chauffage et de rafraîchissement des bâtiments existants.
En neuf : - construire des bâtiments sans besoin de production de fraîcheur - besoin de chauffage < 25 kWh/m².an : il correspond aux besoins nécessaires en chauffage pour compenser les déperditions naturelles de chaleur du bâtiment - étanchéité aux fuites d'air < 0,6 m3/h.m²) - Consommation maximale d'énergie = 50 kWhep/m².an : il s'agit de la consommation maximale prenant en compte le chauffage (Ubât), la ventilation, la climatisation, l'eau chaude sanitaire (ECS), l'éclairage, les auxiliaires.
Energie primaire et énergie finale :
Dans toutes les réglementations thermiques, la consommation est calculée en énergie finale (Ef) et non en énergie primaire (Ep).
Énergie finale = quantité d'énergie consommée (relevée sur le compteur).
Énergie primaire = quantité d'énergie consommée + quantité d'énergie nécessaire à la production de cette énergie.
Coefficients de conversion : Ep = n x Ef - électricité : n = 2,58 - fioul : n = 1 - gaz : n=1 - bois : n = 0,6
Dans le cas de l'électricité EDF, il faut produire 2580 W en centrale pour fournir 1000 W chez le consommateur. D'où 1 kW EDF finale au compteur = 2,58 kW primaire.